Friday, July 07, 2006

European Protest Movements

European Protest Movements: "CALL FOR PAPERS: Marie Curie Conferences and Training Courses, Series of Events (SCF) European Protest Movements since..."

La guerre après la guerre

La guerre après la guerre: "La question des guerres au XXè siècle, profondément renouvelée ces vingt dernières années, a donné lieu à d'abondantes études prenant en compte des problématiques variées et des documents de plus en plus diversifiés, tant écrits que visuels. Le champ de recherche, désormais bien établi, des « cultures de guerre », est sans doute l'un de ceux qui a le plus participé au renouvellement observé. Il attire notamment l'attention de l'historien sur l'aspect essentiel des imaginaires de guerre et la nécessité, pour les saisir, de ne négliger aucune source."

Les praticiens du droit, du Moyen Âge à l'époque contemporaine

Les praticiens du droit, du Moyen Âge à l'époque contemporaine
Namur (Belgique)

Approches prosopographiques

Ces vingt dernières années ont marqué le retour de l'individu comme acteur de l'histoire et la prosopographie, démarche fondée sur le croisement de données biographiques, a naturellement suscité un regain d'intérêt au sein de la communauté scientifique. Dans le cadre du présent colloque, les organisateurs souhaitent d'abord réfléchir à la portée heuristique d'une telle méthode qui privilégie l'expérience des acteurs et facilite la reconstruction des contextes qui, autour d'eux, donnent sens et formes à leur positionnement. Mais ils veulent également faire une large place aux travaux empiriques en cours (individuels ou collectifs) menés sur les praticiens du droit du Moyen Âge à l'époque contemporaine, afin d'éclairer leur place au sein de la société élitaire, ainsi que leur rôle dans le fonctionnement de la justice et la construction de l'Etat.

Malgré l'essor indéniable de l'histoire de la justice, le champ de recherche que constitue les « professions » juridiques et judiciaires est loin d'être épuisé si l'on veut bien considérer dans ce large éventail les personnes qui occupent des fonctions, charges ou offices et dont l'activité correspond à l'exercice d'une prérogative de souveraineté (juges, procureurs, etc), mais également toutes celles qui sont à même d'assurer des fonctions de représentations ou de défense, de rédiger des actes et de participer de manière plus ou moins formelle à l'œuvre de justice (qu'il s'agisse des sergents, des huissiers ou des greffiers, des notaires, des avoués, des avocats, etc.). En ce sens, l'ambition des organisateurs sera d'aborder l'histoire de la justice dans ses tensions avec l'histoire sociale des acteurs, l'histoire politique des institutions et l'histoire culturelle des élites. Sans être exclusifs, plusieurs axes seront privilégiés :

- Il est d'abord souhaitable que certaines contributions puissent présenter un état des lieux des recherches à caractère prosopographique qui, dans leur propre champ chronologique, relèvent de cette histoire des « gens de justice ». Quels en sont les principaux apports (sont-ils d'ailleurs spécifiques ?) et peut-on entrevoir certaines limites ? Quels sont les terrains d'enquête privilégiés et y a-t-il un glissement progressif des centres d'intérêts (problématiques abordées) ? Le caractère empirique de la démarche prosopographique (plaçant l'historien dans une posture expérimentale) ne conduit-il pas à un morcellement des études, dommageable à une histoire plus globale et diachronique de ces professions (dont on sait par ailleurs qu'elles ont des traits communs, notamment culturels) ? Une perspective comparatiste est-elle également possible en la matière ?

- Si toute étude de nature prosopographique doit reposer sur une analyse quantitative fournissant matière à description de fréquences, de moyennes ou de corrélations d'indices, il s'agit cependant d'un horizon à dépasser puisqu'à elle seule elle ne peut donner sens. Par la représentation « modélisée » qu'elles produisent, les statistiques risquent toujours de réduire la complexité du réel et de biaiser notre perception en masquant notamment la densité des existences passées. Aussi conviendra t-il de revenir sur la pratique du « prosopographe » et de réfléchir sur ce qui constitue son outillage dans le cadre d'une étude spécifiquement centrée sur les praticiens du droit (conception et mise en œuvre de bases de données, architecture des applications informatiques, possibles extensions, etc.). Ce sont là autant de sujets qui donnent prise au débat sur la collecte des informations, sur leur classement et leur « encodage », mais aussi sur la comparabilité des recherches entreprises.

- Les données recueillies n'étant que le reflet de la documentation disponible et des traces qu'ont bien voulu laisser les individus ou les institutions, on voit dès lors toute la nécessité qu'il y a aussi dans le cadre d'une enquête prosopographique, à considérer les silences des sources autant que les indices non mesurables pour parvenir à la connaissance du groupe que l'on appréhende. Les ressorts des actions individuelles comme les postures collectives ne sont guère intelligibles à l'aune de l'analyse sérielle des trajectoires et des ajustements qualitatifs sont toujours nécessaires. Aussi est-il souhaitable que certaines communications reviennent (par exemples) sur les apports singuliers de la généalogie sociale ou de la biographie à la compréhension de la dynamique d'un groupe, qu'elles montrent comment elles permettent de retrouver la densité des expériences vécues et en quoi elles rendent perceptibles certaines discontinuités qui échappent aux approches strictement quantitatives du social.

- En atteignant les hommes, la mise en œuvre de la méthode prosopographique autorise que l'on aborde au plus près la configuration des différents groupes, corps ou institutions auxquels ils appartiennent pour en dégager les traits originaux, leurs permanences et leurs évolutions. En ce sens, il sera donc judicieux d'aborder la sociographie des milieux judiciaires par le biais des origines, des alliances, des fortunes ou des parentés de leurs membres. Il conviendra ici de s'interroger sur les mécanismes de construction des identités judiciaires, individuelles ou collectives, de s'attarder sur les phénomènes de domination et de reproduction sociale au sein des élites juridiques et de prêter attention aux dynamiques qui les traversent (on prendra soin, en particulier, de mettre en évidence les phénomènes dynastiques, voire claniques, ainsi que la circulation entre fractions et les recompositions éventuelles des groupes étudiés, au gré des aléas politiques, religieux ou intellectuels).

- Facilitant une plongée dans la vie quotidienne des praticiens du droit, la prosopographie invite aussi à appréhender les processus de sélection qui opèrent au sein des milieux judiciaires et à observer la structuration des parcours suivis. Les formes et le degré de légitimité étant liés pour partie à la question des savoirs et des compétences, il conviendra ici de s'appesantir sur la nature et le contenu de la formation, et plus généralement d'interroger la culture juridique comme fondement symbolique de la supériorité sociale et comme vecteur du prestige élitaire. A l'intérieur des différents espaces professionnels, il sera pertinent aussi d'observer quelles sont les modalités de recrutement et d'avancement, de voir s'il existe un cursus honorum et si la morphologie des filières détermine ou non l'émergence de stratégies professionnelles spécifiques. Ce sont là quelques pistes d'autant plus intéressantes à suivre que les contours des groupes dont il est question sont demeurés longtemps flous et que les structures dont ils se sont dotés n'ont été modelées que par lentes et successives sédimentations.

- Enfin, en favorisant la mise à plat des relations qui enserrent les praticiens du droit dans leur environnement, la prosopographie donne à voir les logiques (sociales, culturelles, professionnelles, etc) qui, à une époque donnée, sont à l'œuvre au sein des groupes auxquels ils appartiennent. Elle autorise la compréhension des dynamiques individuelles ou collectives qui les sous-tendent et laisse entrevoir les rapports de/au pouvoir qu'ils dissimulent, autant que leurs enjeux sous-jacents (d'ordre parfois symbolique). Aussi conviendra t-il à travers l'appréhension de sujets actifs, saisissables au plus près de leurs expériences et de leur(s) engagement(s), d'envisager les formes et le poids de ces solidarités développées à l'intérieur de la structure où ils prennent place. Mais il sera tout aussi judicieux de scruter les réseaux d'inter-connaissances qui se forgent à l'extérieur de l'espace professionnel de chacun, afin de jauger les interactions continues et non moins opérantes qui existent entre ces individus ou groupes et le reste de la société élitaire (politique, économique, intellectuelle). De la nature et de la densité de ces réseaux polymorphes mêlant fidélités idéologiques, solidarités sociales et connivences professionnelles, surgissent en effet des éléments de compréhension sur la communauté de valeurs qui fondent leurs attitudes et forgent leurs discours.

Lieu du colloque : FUNDP – Namur (Belgique)

Dates : 14-16 décembre 2006

Comité d'organisation : Vincent Bernaudeau (Post-doc. FNRS, FUSL), Aurore François (Aspirante FNRS, UCL), Jacques Logie (Dr Hist., ancien magistrat), Françoise Muller (Doctorante, UCL), Jean-Pierre Nandrin (Pr., Doyen Faculté de Philosophie et Lettres, FUSL), Isabelle Paquay (Assistante, FUNDP), Bénédicte Rochet (Chercheuse FUNDP), Xavier Rousseaux (Chercheur qualifié FNRS, UCL), Fred Stevens (Pr., KU Leuven), Axel Tixhon (Pr., FUNDP), Frédéric Vesentini (Chargé de recherche FNRS, UCL).

Propositions de communication. Rédigées en français ou en anglais, elles devront être adressées par courrier électronique à bernaudeau@fusl.ac.be, avant le 30 mai 2006 (délai allongé !). Elles comprendront les nom, prénom et adresse de l'auteur, ainsi que sa qualité et son institution ou laboratoire de rattachement. Assorties d'un titre et d'un résumé d'une page maximum, elles indiqueront la problématique envisagée et les sources mobilisées.


Date limite

* mardi 30 mai 2006

Contact

* Bernaudeau Vincent (bernaudeau@fusl.ac.be)
Facultés universitaires Saint-Louis
Boulevard du Jardin Botanique, 43
B - 1000. Bruxelles
Belgique

http://calenda.revues.org/nouvelle6563.html

Pour une histoire des techniques de création du consensus depuis 1939

Pour une histoire des techniques de création du consensus depuis 1939
Appel à communications
Colloque – ULB – fin mars 2007
Information et propagande
Pour une histoire des techniques de création du consensus depuis 1939


Notions souvent perçues comme complémentaires et distinctes, propagande et information ont fait l'objet de maintes thématisations ces dernières années. Dans ce qui apparaît le plus fréquemment comme une question de langage, la propagande reste pourtant surtout objectivée comme le propre des régimes dictatoriaux ; l'information devenant dès lors le propre des démocraties. Ces dernières ne « céderaient » à la propagande que dans des circonstances exceptionnelles, en particulier les périodes de guerre.

L'historiographie de la propagande s'est surtout construite autour des structures, des médias et des contenus, et cela dans des cadres généralement nationaux. Dès lors, on s'est moins intéressé à ce que les Etats (classés sommairement en dictatures et démocraties) pouvaient partager dans leur commune recherche du consensus.

Le questionnement qui sous-tend ce colloque fait suite à la journée d'études Histoire croisée des techniques de propagande et de publicité en Europe (1920-1960), organisée à l'Université Libre de Bruxelles en janvier 2006. L'étude envisagée ici ne portera donc pas prioritairement sur les thèmes, mais bien davantage sur les techniques et les techniciens de la propagande et de l'information. Ce qui conduit à s'interroger sur la multiplicité des compétences, des savoirs et des savoir-faire. Il faut ici envisager la transversalité des techniques entre régimes politiques.

Les communications proposées seront centrées, de façon non exclusive, sur les questions suivantes :

-Comment sont définies la propagande et l'information ? Sur quelles bases se fondent les distinctions éventuelles entre les deux termes ?

-Qui sont les professionnels de la propagande et de l'information ? Quelles sont les compétences partagées par les responsables ou les organisateurs des appareils de propagande et d'information depuis 1939 ?

-Comment ces professionnels acquièrent-ils leurs compétences et leur expertise ? Comment s'organise leur formation ? Sur quelles bases théoriques ?

-Quels sont les liens entre pratiques d'information/propagande et monitorage de l'opinion ?

-Y a-t-il des transferts de compétences entre régimes politiques différents, entre guerres et après-guerre ?

-Y a-t-il des échanges et des transferts de compétences entre domaines politique, commercial, militaire ? Comment s'effectue le réinvestissement de la sphère politique par les techniques issues, notamment, du marketing ?

-Quel est le rôle des organisations et mouvements internationaux, comment construisent-ils leur propagande et/ou leur information et comment se définissent-ils par rapport à ces deux notions ?

Les propositions de communication ne dépasseront pas une page et seront envoyées à l'adresse e-mail ci-dessous avant le 31 octobre 2006 :

propconf@ulb.ac.be

Les communicants dont les propositions auront été retenues seront invités à envoyer le texte de leur communication pour le 1er mars 2007. La journée d'études aura lieu à l'Université Libre de Bruxelles fin mars 2007.

Organisation : Irene Di Jorio, Véronique Pouillard, Linda Risso

Département Histoire, Arts, Archéologie C.P. 175/01
Université Libre de Bruxelles
Avenue F.D. Roosevelt, 50
1050 Bruxelles
Date limite

* mardi 31 octobre 2006

Contact

* Irene Di Jorio, Véronique Pouillard, Linda Risso (propconf@ulb.ac.be)
Département Histoire, Arts, Archéologie C.P. 175/01
Université Libre de Bruxelles
Avenue F.D. Roosevelt, 50
1050 Bruxelles

http://calenda.revues.org/nouvelle7034.html

http://www.sosig.ac.uk/

Social science search engine
français | Tous publics http://www.sosig.ac.uk/harvester.html


Sosig, le répertoire de liens britannique, met en oeuvre un moteur de recherche qui permet de chercher dans le contenu des sites sélectionnés. En février 2005, le moteur indexait 250.000 pages, essentiellement anglophones. Le moteur semble indexer uniquement le titre et la description de chaque page, ce qui donne un faible nombre de résultats, d'une part parce que le texte intégral donnerait de meilleurs résultats en général, et d'autre part parce que le nombre de sites correctement sémantisés reste faible. En cas d'absence de description rédigée par les concepteur du site, un résumé automatique est généré par le moteur à partir du contenu de la page. C'est ce résumé qui est indexé.

http://www.sosig.ac.uk/

Le Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)

Le Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)

Le Centre d'étude des mouvements sociaux se définit par un ensemble d’orientations intellectuelles, plus que par un thème, un domaine d’objets ou des aires géographiques.
Il aborde avec des exigences analytiques et méthodologiques particulières les transformations de nos sociétés contemporaines. Il peut être caractérisé comme un centre généraliste.
http://cems.ehess.fr

LES CONFERENCES MARC BLOCH (textes choisis)

Chaque année depuis 1979, l’ehess invite au mois de juin une personnalité étrangère ou française à prononcer une conférence sur un thème d’actualité scientifique. L’événement rassemble dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne les personnels de l’École et leurs invités.

Ce cycle de conférences rend hommage à Marc Bloch, fondateur en 1929, avec Lucien Febvre, des Annales d’histoire économique et sociale – la revue autour de laquelle s’est noué le réseau d’historiens à l’origine de la VIe Section de l’École pratique des hautes études, devenue en 1975 l’EHESS.

Robert O.Paxton : les fascismes
António Manuel Hespanha, Le droit du quotidien
Paul Ricœur, L’écriture de l’histoire et la représentation du passé

18th British Legal History Conference 2007

As announced at last British Legal History Conference in London, the
next British Legal History Conference will be held in Oxford, the venue
for the successful Tenth British Legal History Conference organized by
the late Peter Birks. It will run from Monday 2 July to Thursday 5 July
and will be based (as was the Tenth Conference) at St Catherine’s
College. The organizers of the Conference will be Paul Brand of All
Souls College and Joshua Getzler and Michael Macnair of St Hugh’s College.

The overall theme of the Conference is ‘Judges and Judging’. We plan to
have three plenary sessions with papers by Paul Brand, John Langbein and
Michael Lobban on aspects of this general theme. Proposals for other
shorter papers on this theme are particularly encouraged but as is
customary, work of quality in any field of British and related Legal
History will be considered. Proposals should consist of a short synopsis
of the proposed paper, of no more than 500 words. Proposals should be
submitted no later than 30 September 2006 to Dr Brand by email
or by post to him at All Souls College,
Oxford OX1 4AL. The organizers will then consider proposals as a group.

Summer accommodation in Oxford is at a premium. We are fortunate to have
been able to block book 150 rooms in St Catherine’s for the duration of
the conference. Further details and a booking form will be available
closer to the date of the conference.

Paul Brand (paul.brand@all-Souls.ox.ac.uk)
Joshua Getzler (joshua.getzler@law.ox.ac.uk)
Mike Macnair (mike.macnair@st-hughs.ox.ac.uk)

(Dr) Mike Macnair
Ann Smart Fellow & Tutor in Law
St Hugh's College
Oxford OX2 6LE
mike.macnair@st-hughs.ox.ac.uk